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Extrait de l’hebdo n°3829

Depuis maintenant plus d’un mois et demi, une douzaine de syndicalistes biélorusses sont incarcérés en raison de leurs activités syndicales et de leur opposition au dictateur Alexandre Loukachenko. Dans un appel commun, la Confédération syndicale internationale (CSI), la Confédération européenne des syndicats (CES) ou encore l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) exigent « la libération immédiate de tous les militants et l’arrêt des poursuites contre les syndicats indépendants dans le pays ».
Ensemble, les leaders et organisations syndicales internationales dénoncent « la plus grande attaque antisyndicale du siècle en Europe ». La CFDT se joint à cet appel et invite ses adhérents et militants à le signer mais également à relayer la campagne de mobilisation.
Les syndicalistes payent leur condamnation de l’attaque russe
La dégradation de l’état de santé de certains syndicalistes inquiète, tel celui du dirigeant du Syndicat libre des travailleurs de la métallurgie (SPM), Aliaksandr Bukhvostau, victime d’un incident cardiaque et transporté à l’hôpital. Alors que le régime en place affiche un soutien sans faille à Vladimir Poutine et au régime autocratique de leur voisin, les syndicalistes payent leur condamnation unanime de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ils avaient d’ailleurs exigé le retrait des troupes russes du pays. En vain.