Reforme de la Fonction publique : Une transformation qui passe mal abonné

[Mise à jour du 5 avril 2019] La CFDT-Fonctions publiques appelle "l’ensemble des agents, fonctionnaires et contractuels, à se mobiliser le 9 mai, y compris par la grève".

Dernière étape avant son examen au Parlement, le projet de loi de transformation de la fonction publique a été présenté le 27 mars en Conseil des ministres. 

Par Marie-Nadine EltchaninoffPublié le 05/04/2019 à 08h35

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Si la rémunération au mérite ne figure pas dans le texte (le sujet est remis au lendemain de la réforme des retraites), l’élargissement du recours au contrat et la fusion des instances représentatives du personnel y sont confirmés et précisés. Deux sujets qui irritent lien vers le contenu : Fonctions publiques - UFFA, dont les propositions d’amendements lors de la phase consultative n’ont pas toutes été retenues. « Nous avons certes obtenu quelques avancées mais elles ne suffisent pas à modifier la philosophie du projet de loi », s’agace Mylène Jacquot, sa secrétaire générale.

Les sujets de la discorde

Alors que la fonction publique compte déjà 20 % de contractuels, le texte propose d’y recourir plus largement. Il instaure la possibilité de recruter des contractuels aux postes de direction dans les trois versants de la fonction publique et, « sous certaines conditions », dans les trois catégories. Un contrat de projet est créé, sous la forme d’un CDD d’un à six ans, sans prime de précarité à l’issue du contrat, sauf en cas de rupture anticipée. « C’est la double peine, constate Mylène Jacquot. Le recours accru au contrat s’accompagne…

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