La CFDT organise un événement de soutien aux femmes afghanes et iraniennes

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iconeExtrait de l’hebdo n°3873

Le 31 mai, la CFDT accueillera dans ses locaux plusieurs personnalités iraniennes et afghanes pour un débat sur la place des femmes et leur combat dans ces deux pays.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 09/05/2023 à 12h00 et mis à jour le 16/05/2023 à 14h33

Habiba Fakhri, vice-présidente de Nuawe
Habiba Fakhri, vice-présidente de Nuawe© Cyril Entzmann/Divergence

Parce qu’une actualité en chasse une autre, on aurait parfois tendance à oublier ce qu’il se passe hors de nos frontières. Les images de cette société iranienne qui se bat depuis près d’un an contre le régime des mollahs s’estompent peu à peu, mais elles n’ont pas disparu, bien au contraire. Depuis l’assassinat en septembre dernier de Mahsa Amini par la police des mœurs, nous avons vu naître puis grossir le mouvement « Femme-Vie-Liberté » jusqu’à devenir un véritable hymne de la révolution iranienne. Quelques centaines de kilomètres plus loin, ce sont aussi les images de ces talibans qui s’acharnent depuis dix-huit mois à effacer les femmes afghanes de l’espace public qui nous reviennent. Il y a tout juste un an, le 2 mai 2022, la CFDT accueillait dans ses locaux les leaders du syndicat Nuawe, évacués avec leur famille d’Afghanistan grâce à la mobilisation de la CFDT (en lien avec la Confédération syndicale internationale).

Sociologues, syndicalistes et mouvement associatif

1. et retransmis en direct sur www.cfdt.fr.

Parce qu’elle entend maintenir l’attention sur la situation des femmes de ces deux pays, la CFDT organisera le 31 mai (de 17h30 à 19h30) un événement de soutien ouvert à tous1 qui permettra de mettre en lumière les associations qui leur viennent en aide. Plusieurs temps forts sont prévus : outre un débat sur la place des femmes dans ces pays où l’islam politique est au pouvoir, l’association Negar (qui soutient les femmes en Afghanistan) et Habiba Fakhri, vice-présidente de Nuawe, viendront témoigner de la poursuite du combat syndical et de la lutte contre l’obscurantisme qui continue à sévir en Afghanistan, loin de nos yeux et des caméras. Parce qu'écouter ce que ces femmes ont a nous dire est aussi une manière de ne pas oublier.